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La maintenance multitechnique et multiservice

5 mars 2021

La maintenance multitechnique et multiservice est nécessaire au maintien de la qualité des lieux et des diverses fonctionnalités du bâtiment.

 

Les bâtiments tertiaires abritent la plupart du temps des activités de services ; la qualité du lieu y revêt une importance notable et ne peut perdurer sans une maintenance régulière. Tout manque ou toute défaillance dans l’entretien peut avoir de graves conséquences au niveau de l’utilisation du bâtiment, de sa capacité à continuer à assurer les fonctions qui lui sont assignées. Cet entretien est compliqué à orchestrer, parce qu’il requière des compétences multiples (énergie, chauffage, climatisation, ventilation, couverture, électricité, etc.). Mais aussi parce qu’il appelle un partenaire unique qui s’engage pour le compte des propriétaires sur des performances toujours plus exigeantes.

 

Prenons un exemple. Pour parvenir à optimiser la performance énergétique du parc, plusieurs moyens d’action s’avèrent complémentaires : réalisation de travaux mais aussi renouvellement des équipements, optimisation de la gestion et de la maintenance, travail de mesure et de suivi des consommations, sensibilisation, communication et mises en place de bonnes pratiques à l’attention des utilisateurs. L’effort devra donc être partagé entre les propriétaires, les exploitants et les utilisateurs. C’est au prix de leur action commune et de la conjugaison de leurs efforts que des résultats de l’ordre de ceux attendus par le Grenelle de l’environnement seront attendus.

Dans les premières années de vie d’un immeuble de bureau, il est admis que l’entretien est indispensable parce qu’il représente l’espoir de pérennité des installations. L’ensemble des coûts de maintenance multitechnique s’élève à 18€ /m2 ramené à la surface locative.

Or l’objectif, à l’horizon 2030, est de réduire de 38 % la consommation en énergie du parc tertiaire français, soit celle de 176 millions de mètres carrés de bureaux. Celle-ci est aujourd’hui estimée par l’ADEME à 274 kWhEP/m2/an (148 kWh pour le chauffage et l’eau sanitaire et 126 pour l’électricité) (Cf. Activité Développement Durable et Energie).

Cet objectif nécessite dès lors que les propriétaires fassent le point sur leur parc et établissent des stratégies d’amélioration de leur performance. A leur disposition, les diagnostics de performance énergétique (DPE) : les cabinets d’audit, de plus en plus nombreux, sont là pour leur proposer des solutions de thermographie. Cela permet, grâce à une caméra thermique, d’obtenir une image du bâtiment mettant en évidence les défauts d’isolation, les ponts thermiques, les fuites d’un appareil de chauffage ou d’un plancher chauffant encastré, ou encore les serrages défectueux d’une armoire électrique en surchauffe.

 

En dehors de ces exigences énergétiques, nous avons celles à caractère obligatoire, principalement au titre de la sécurité des personnes et du Code du Travail. Un bâtiment de bureaux est par exemple un lieu de travail et éventuellement un lieu d’accueil du public. Il doit en permanence offrir des conditions de travail correctes et garantir la sécurité des personnes qui le fréquentent, l’ensemble étant précisément réglementé. Si ces réglementations portent sur les dispositifs bâtis et les équipements de sécurité, elles imposent également des obligations d’entretien et de contrôles réguliers.

 

Les définitions et concepts de la maintenance des bâtiments proviennent principalement de la Norme X 60-010 – décembre 1994 – Maintenance – Concepts et définitions des activités de maintenance. La norme définit deux  catégories de maintenance, la maintenance préventive et la maintenance corrective. Chaque catégorie est elle-même subdivisée en différents types de maintenance  :

1. la maintenance préventive : maintenance systématique,  conditionnelle et prévisionnelle

2. la maintenance corrective : maintenance palliative et curative

 

Enfin,  les objectifs fixés à l’entreprise extérieure chargée des prestations de maintenance peuvent être de deux types : contrats à obligation de moyens ou et contrats à obligation de résultats. Tout l’art sera de proposer des modèles de contractualisation des prestations de maintenance de plus en plus sophistiqués, jusqu’à ceux de facility management où le prestataire prend complètement à son compte la responsabilité sur le moyen et le long terme d’un équipement complet.

 

Pour aller plus loin, découvrez la maintenance prédictive dans l’article : Maintenance prédictive : la rencontre de l’IoT et de l’Intelligence artificielle

Source : https://afortech.com/news/maintenance-multitechnique-niche-porteuse/

 

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